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Photographe Davide CERATI

S'il vous plaît, parlez-nous de vous, de vos passe-temps et de vos autres passions.

Je suis né le 8 Mars 1961. Je suis diplômé en communication visuelle et, après une certaine expérience dans le cinéma, j’ai commencé à travailler dans la photographie au milieu des années 80. Depuis lors, je réalise des photos pour la publicité, la mode, le portrait. Parallèlement à mon l’activité commerciale, j’opère aussi depuis des années dans le secteur des arts et j'ai à mon actif des publications, des expositions et des prix internationaux en Italie, en France, aux États-Unis. Depuis 2009, je suis « Master QEP » de la FEP. En 2006, j’ai gagné le premier prix toute catégorie au festival «Eté des Portraits", en France.
Parmi les diverses expositions, en 2014, l'exposition "Anges" à Bourbon Lancy (France) et, en 2016, l'exposition "Faces E-motion" à New Delhi (Inde).

Ici, vous trouverez la vidéo de l'exposition "Anges": http://vimeo.com/101386597

J’ai mon studio près de Milan où je travaille avec trois assistants. La photographie et la communication sont ma vie et je me considère très chanceux pour cela, même si souvent le travail est très fatiguant et stressant.

Malheureusement, ma profession prend beaucoup de mon temps. J'aime voyager, la musique, le théâtre, le cinéma et les arts en général. J'ai vraiment peu de temps libre, mais dès que je peux, j'essaie de cultiver ces intérêts.
J'aime beaucoup lire (et écrire), l'une des passions de ma vie. Je dis souvent: «S'il n'y avait pas de livres, je devrais en écrire un pour avoir quelque chose à lire.»
Malheureusement, je ne réussis à lire que le soir, avant de m’endormir, mais c’est un moment indispensable dans ma vie.

Ma femme est pianiste et professeur de musique. De mes trois enfants, tous des garçons, le plus âgé est Light Designer pour des concerts, le deuxième chante, joue et s’occupe de programmation informatique, le troisième étudie les sciences des médias à l'université et commence maintenant à travailler en tant que photographe, videomaker et gestionnaire d'événements.

Comment votre histoire et les expériences de vie ont une incidence sur votre photographie?

Quelles sont vos expériences les plus importantes qui ont influencé votre art?

Qu'est-ce qui vous a attiré dans la photographie?

L'art de la photographie est ce que la vie m'a appris. Mais j'aurais pu être aussi cuisinier, directeur, écrivain, charpentier, sculpteur, jardinier, ou chapelier, comme l’était mon père. Je suis une personne curieuse et passionnée qui a trouvé dans la photographie et la communication, la possibilité de raconter et de se passionner, et qui a eu la chance de faire devenir tout cela un travail. J’ai commencé à faire de la photographie dans l’adolescence, puis je suis tombé amoureux du cinéma et je croyais que cela deviendrait mon travail. Mais j’ai appris à aimer la synthèse de la narration photographique et aussi les occasions de la vie m'ont poussé vers la photographie.
Je viens d'une famille de chapeliers. Mon arrière-grand-père a parcouru les fermes en vendant des chapeaux. Mon grand-père parcourait les localités en voiture en vendant des chapeaux. Mon père, Oliviero, vendait des chapeaux sur les marchés.

Quand j'étais petit et que nous partions en voyage, il emportait avec lui un petit appareil photos, un Bencini Comet, avec une seule ouverture et une seule vitesse d’obturateur. Il chargeait l’appareil avec un seul rouleau de film de seize poses, seulement seize déclenchements pour tout le voyage (cela semble être la préhistoire, vu depuis l'ère du numérique). Mais, c’est peut-être pour cette raison que ces quelques photos étaient toutes pour moi des rituels magiques, et, toujours, ces seize moments pendant les vacances sont seize moments de pure merveille. Quand il décidait de prendre une photo, il sortait le « Comet » de sa housse en cuir. Devant mes yeux, le monde entier s’arrêtait et recommençait à bouger seulement après le clic de l’obturateur à ressort.

Je me suis senti grand quand il m'a dit pour la première fois: "Eh bien David, maintenant, à toi de faire cette photo."

Durant les années d'école primaire et secondaire, mes parents me prenaient parfois avec eux quand ils parcouraient l’Italie à la recherche d'artisans chapeliers. Pour compenser les jours d’école perdus, ils me faisaient visiter les musées et les villes d'arts, avec beaucoup de simplicité, sans me forcer. C’est dans ces occasions, je crois, que s’est formée ma culture visuelle. J'ai grandi avec du pain et la Renaissance italienne, de façon sauvage. Je me souviens du petit garçon que j’étais, avec la bouche ouverte par l'étonnement, devant ces merveilles.

Arrivé à l’âge de l'adolescence, avec l'école supérieure de Communication visuelle, je suis tombé amoureux du cinéma, et je pensais à devenir directeur de la photographie ou réalisateur. Après l'obtention du diplôme, les aléas de la vie m’ont poussé vers la photographie et là, j’ai trouvé ma voie. Mais le cinéma est resté dans mon cœur et je pense que ma photographie en est restée très influencée. Le monde du cinéma m'a appris à raconter. Il est clair que la photographie est un langage plus concis que le cinéma

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